RETINA

En 1972, le GET (Groupe d’Etudes de Transmission, réunissant les services concernés d’EDF) lance l’étude d’une infrastructure commune de transmission de données pour les applications de gestion, d’ingénierie, et financières pour les 2 établissements EDF et GDF, en prenant pour exemple les réseaux à commutation de paquets alors en gestation (Arpanet aux USA ou Cyclade en France).

Ces études conduisent en 1977 à une définition des règles de communication d’un réseau RETINA (Réseau Télé Informatique National) s’appuyant sur Transpac, le réseau à commutation de paquets avec connexion alors développé par les PTT.

L’architecture de RETINA 80 se veut la plus proche possible du modèle OSI (Open System Interconnexion) apparu en 1974, et normalisé ISO indépendante des solutions propriétaires « captives » des constructeurs informatiques.

RETINA 80 s’est construit sur le noyau précédemment constitué par le réseau MERCURE, en lui substituant les protocoles MART (Module d’Accès au Réseau Transpac), MARL (Module d’Accès au Réseau Local Ethernet) et MCC (Module de Communication entre Correspondants, pour l’accès au niveau OSI Transport).

Les applications offertes pour quelques 2400 sites d’EDF et de GDF étaient le transfert sécurisé de données et la synchronisation des traitements applicatifs (MTT), l’accès interactif aux applications de gestion et financières (PACTOLE) et la téléimpression (PEPITE).

La migration de MERCURE sur RETINA s’est achevée en 1981. Celle du RTD lui a succédé et s’est achevée en 1984.

A son début, RETINA 80 s’appuie principalement sur le réseau public Transpac, dont il partage les performances avec d’autres services comme le Minitel. Cela a pu engendrer quelques difficultés, notamment à l’apparition du service Videotex. Ces problèmes ont été réglés, puis l’infrastructure de transmission a évolué en s’appuyant d’avantage sur des liaisons spécialisées, louées aux PTT, et utilisées notamment entre sites « sensibles » et nécessitant des débits plus élevés.

RETINA 80 a acheminé en 1987 111 Giga octets, considérable pour l’époque.

Fin 1992, on relève 452 raccordements Transpac (de 4 800 à 48 000 bit/s) et 700 liaisons spécialisées (de 9 600 à 64 000 bit/s).

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